Passage du Bourg-l'Abbé
Le passage du
Bourg- Édifié en 1828
par Auguste Lusson entre le passage du Grand-Cerf et le passage de l’Ancre (toujours existant et bordé
de boutiques mais non couvert), le passage Bourg-l'Abbé n'est plus aujourd'hui
que l'ombre de sa grandeur passée. À l’origine, il
débouchait dans la rue du même nom, à ne pas confondre avec l'actuelle rue du Bourg-l'Abbé, percée ultérieurement. Le
passage fut construit parallèlement à un autre passage plus ancien qu'il
concurrençait et imitait, le passage du Saucède, disparu avec le percement de
la rue de Turbigo
en 1854.
Le passage Bourg-l'Abbé fut amputé de plusieurs mètres lors de la construction
du boulevard de Sébastopol en 1854 et du percement
de la rue de Palestro. L'entrée est du
passage ouvrant sur cette dernière est l’œuvre d'Henri Blondel,
également architecte
de la Bourse de commerce. Les deux cariatides
qui encadrent l’entrée, sculptées par Aimé Millet
sont des allégories
du commerce
et de l’industrie. Situé dans un
quartier populaire et très altéré, le passage est en cours de restauration. De
modestes proportions et possédant toujours un certain cachet, le passage paraît
triste et endormi.
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